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La frappe du tambour peut varier à la fois en intensité (frappe plus ou moins forte) et en son : en effet, il est possible de frapper la peau (DON) ou le pourtour métallique sur lequel est ancré la peau (TAK).
Sur la peau, le son sera différent en fonction de l'endroit frappé : plus le frappe se fait au centre et plus le son sera lourd, grave et soutenu. A l'inverse, plus la frappe se rapprochera du bord et plus le son sera sec.
Toutes ses variations permettent d'obtenir un ryhtme de sons hétérogènes formant presque une mélodie.
Il est impossible de lire une partition en jouant : la vitesse et les nombreux mouvements limitent fortement une lecture simultanée. Il est donc indispensable de connaître tous les morceaux par coeur. Pour les retenir, à part bien sûr pratiquer encore et encore, deux techniques : écrire les séries de DON DON et de TAK TAK en ponctuant avec le métronome ou les chanter...
Il n'existe pas de partition de taïko à proprement parler et il est parfois difficile d'écrire un morceau... mais pas impossible !
Le taïko, et plus précisément le miya-daïko, se pratique plus qu'il ne se joue... nous avons constamment l'impression de réaliser un kata imbriqué à la fois dans une dimension spatiale et une dimension temporelle. Les mouvements doivent être amples, précis et évidemment synchrones ; ce n'est qu'en effectuant de beaux mouvements du corps et des bras que l'ensemble va se révéler et former un rythme commun.
Il n'existe qu'une seule façon de pratiquer le taïko : en harmonisant le corps, le souffle et l'esprit tout en ayant en tête le morceau que l'on veut jouer.
Ce qui va changer, c'est la frappe, qui peut varier en son comme en intensité (voir à côté) et la position du corps par rapport au taïko. En effet, en fonction des écoles (ryu) cette position peut varier et ainsi servir différemment le morceau que l'on veut jouer. Voici une liste non exhaustive de quelques postions que nous adoptons :
Le style Oedo Sukeroku Taïko, avec le miya-daïko incliné à 45° sur un support adapté. C'est le style créé par KOBAYASHI Seido Senseï pour son groupe sus-nommé et que nous avons appris et continuons à étudier lors de stages aux côtés de ZAKO Misuho Senseï. Ce style permet une grande liberté de mouvements des bras et du corps, c'est celui que nous adoptons le plus souvent sur scène.
Le style Miyake, avec le tambour posé horizontalement sur un support, les deux peaux verticales. Le tambour est très bas, ce qui oblique le joueur à descendre également très bas sur ses jambes. Ce style est surtout vu pour le morceau Miyake, auquel il doit son nom et qui peut se pratiquer seul ou à deux, de chaque côté du tambour.
Le style Onbayashi, très impressionnant, avec le tambour posé à nouveau horizontalement et très bas, devant le joueur qui se couche sur le sol face à la peau, les pieds de chaque côté du support. C'est la position de notre morceau "Suyobi no Taïko" mais elle a, bien avant ça, été popularisée par le groupe ONDEKOZA pour leur morceau "Yataï Bayashi".
Pratiquants d'arts martiaux traditionnels japonais depuis de nombreuses années, la façon de jouer du wadaïko nous rappelle la pratique du sabre japonais, tant par les positions et les mouvements du corps et des bras que par la tenue des bashi (baguettes).
Kichigaï Taïko - association loi 1901